Se replier pour mieux se déployer

Les derniers mois ont été marqués par l’énergie de l’hiver au niveau de mes créations dans Maturescence.

L’hiver invite à se retirer, à entrer dans sa caverne pour habiter dans la matrice d’un nouveau projet. La matrice est dans notre ventre comme un cocon qui permet de choisir l’essentiel de ce qui verra le jour au printemps.

Je vous partage la leçon apprise à la fin de l’année 2013 : pour nourrir un nouveau projet, il est souvent essentiel de faire le deuil de continuer à nourrir –totalement ou temporairement- un autre projet afin de se consacrer à la manifestation de sa plus haute vision. Se replier pour mieux se déployer.

C’est ce que j’ai fait de la fin octobre à janvier. Voilà la raison de mon silence dans les infolettres et sur face book. Ce fut comme une grossesse où l’attention première se tourne vers le bébé à venir pour tout préparer, y compris choisir de développer le meilleur de soi-même. 

Je vous invite à identifier les expériences dans votre vie où vous vous êtes repliée avant de vous déployer.

Je vous invite à célébrer chaque essai et chaque bond réussi car cela signifie que vous êtes en marche vers votre plus haute destination.

Il m’arrive encore de penser que cela serait plus vite et facile si…

Et je termine la phrase avec ce que je considère qu’il me manque pour réussir « parfaitement et rapidement ». 

L’acceptation du rythme de la créativité, du temps nécessaire à mettre au monde un projet, des moments d’élan suivis des moments de doute et de remise en question, de la fatigue, de la perte d’envie de continuer, l’oubli d’utiliser les outils et stratégies connus, tout ça a fait partie de l’expérience des derniers mois.

Relisez le paragraphe précédent et vous verrez que vous avez fort probablement traversé des phases similaires plusieurs fois dans votre vie. Ce qui change, c’est de devenir conscient du processus au fil des ans, de l’accueillir avec plus de lâcher-prise.

Ah ! L’âge de la sagesse est enfin à ma porte.